sécurité intérieure

Thèse 90

Le monopole de l’État sur l’usage de la force doit être garanti. Il n’est pas possible que, par exemple, dans la nuit du Nouvel An à Cologne, des fonctionnaires soient confrontés à des infractions pénales sans pouvoir intervenir parce qu’ils sont en infériorité numérique et qu’aucun renfort n’est disponible. La police devrait être équipée de réseaux et les effectifs devraient être sensiblement accrus au niveau fédéral et à celui des États.

Thèse 91

La sécurité intérieure signifie également la liberté de l’individu. Seules les personnes qui n’ont pas à craindre les infractions et qui vivent dans un environnement pacifique peuvent se développer. Mais cela signifie aussi que l’État doit se tenir à l’écart de la vie privée des citoyens. Une recherche d’activité suspecte n’a pas lieu. Les enregistrements vidéo et photo sur les ponts d’autoroute ne sont plus stockés. Les données RFID des véhicules ne seront plus collectées et stockées dans les profils de déplacement des citoyens. 

Thèse 92

La surveillance vidéo est autorisée aux points de passage dangereux, aux arrêts de bus, dans les gares et les aéroports et seul le stockage de données sur lequel pèsent des soupçons de commission d’infractions pénales peut être stocké de manière permanente. Dans tous les autres cas, les données doivent être supprimées. La zone de vidéosurveillance doit être clairement délimitée par des lignes sur sol pour chaque citoyen afin qu’il puisse décider lui-même s’il veut être enregistré ou choisir un autre moyen de transport. En même temps, les lignes servent à la prévention des risques puisque chacun doit savoir qu’il est désormais enregistré.